J’occupe mes fonctions depuis bientôt un an maintenant. J’ai rejoint le groupe Accor en 2013, dans un programme dédié à la marque « School of Excellence » qui forme à l’excellence les directeurs de demain. Un an plus tard, j’ai pu évoluer en restauration sous le soleil du Sofitel Marseille Vieux Port, avant de mettre le cap sur la capitale alsacienne en qualité de directeur de la restauration du Sofitel Grande Ile puis de devenir directeur d’exploitation à l’hôtel Pullman Paris Bercy. Toujours à la recherche de nouveaux défis, c’est en 2020, en pleine pandémie, que j’ai rejoint les équipes du Pullman, Novotel et Ibis Dakar où j’ai occupé le poste de directeur général adjoint. Mon histoire s’écrit aujourd’hui à Strasbourg dans un établissement qui emploie environ 100 collaborateurs et compte parmi ses services, un restaurant et un bar.
Nous habitons et travaillons au cœur d’un merveilleux territoire qui gagne à être connu. J’ai souhaité rejoindre le Club Croissance Tourisme Grand Est afin d’aider les adhérents à promouvoir leur passion pour cette région qui pourrait, selon moi, rayonner encore davantage à l’international. L’évolution de notre attractivité passe notamment par le développement d’une stratégie touristique mieux adaptée aux enjeux actuels - c’est-à-dire plus qualitative, personnalisée et respectueuse de l’environnement - et plus en adéquation avec la demande de la nouvelle clientèle « moderne ». Il faut trouver le moyen d’en faire une normalité et, selon moi, plus qu’un but, cela doit devenir un moteur pour notre activité.
L’Alsace est une contrée extrêmement riche et pleine de ressources, il est donc facile de créer des circuits courts avec les producteurs. Ce lien de proximité et cette limitation des intermédiaires a le mérite de réduire les distances entre les producteurs et le consommateur final. Cela se traduit à l’arrivée par une meilleure qualité des produits, une diminution des émissions de gaz à effet de serre et un soutien à l'économie locale. Nous défendons ce schéma car dans l’hôtellerie de luxe, l’écologie doit absolument être une ligne directrice. Le luxe c’est aussi « l’unique » et pour que l’unique existe, il se doit d’être respectueux de son environnement.