Pour la troisième année consécutive, l'ART GE dans le cadre de la démarche Tendance et Prospective, édite une publication qui explore les mutations de la société et leurs retranscriptions dans la culture, la consommation et le tourisme.
2024, année d’élections. En France et dans le monde, les citoyens se rendent aux urnes, et les résultats nous informent des idées et mouvements qui traversent nos sociétés. Et comme des caisses de résonnance, nous les retrouvons dans les champs de la littérature, du cinéma, de l’économie, de la mode, de la philosophie… jusque dans le tourisme.
Pour comprendre les évolutions à l’œuvre, nous devons décrypter les signaux faibles qui, une fois mis les uns à côté des autres, dessinent des trajectoires de possibles. Entre permanence et rupture, ces prémices d’avenir qui germent déjà dans le présent constituent de précieuses informations sur ce qui pourrait impacter l’industrie touristique dans un futur plus ou moins proche.
Décrypter les grandes mutations, identifier les signaux faibles et les risques de rupture afin de mieux s'adapter à une demande et un monde en perpétuelle mutation : tel est l'objectif de ce nouvel exemplaire de l'Explorateur sociétale et touristique. Pour ce troisième volet, nous avons travaillé avec L'ADN, média spécialiste du décryptage des tendances, des nouveaux comportements et des nouveaux business.
Comme pour les deux précédentes éditions, notre analyse se concentre autour de quatre champs d’investigation :
1- Le rapport à soi : Ce chapitre explore l'évolution du rapport à soi dans une société sous tension, où les tentations de repli se multiplient face à un environnement anxiogène. Mais d’autres stratégies existent.
2- Le rapport aux autres : Dans cette partie, nous auscultons les réponses à l’épidémie de solitude, à l’heure où les grands mythes et structures sociales sont remis en question.
3- Le rapport à la nature : D'un côté, la fatigue face à la culpabilisation, de l'autre, un désir croissant de radicalité : analysons les paradoxes de nos postures face à la crise climatique pour en dégager des perspectives d'avenir souhaitables.
4- Le rapport au temps et à l'espace : L’ancre est jetée dans l’ici et maintenant. Cette partie analyse comment, en réponse à l’hyper-immédiateté, les modes de vie se transforment au profit d’un rapport au territoire et au temps plus profond.