Depuis six ans, notre musée constitue la vitrine de la marque Caprice des Dieux et également du savoir-faire fromager du site et du Groupe dans sa globalité. Je suis en charge de la bonne marche et du développement de nos trois activités : musée, boutique et séminaires qui emploie quatre personnes. Nous sommes implantés dans la fromagerie d’origine où la recette de Caprice des Dieux a été inventée en 1956, à côté du site de production où travaillent aujourd’hui 450 personnes. Notre musée permet de remonter le temps et de voir à travers une quarantaine de publicités comment s’est développée et pérennisée la marque. On apprend et on s’amuse avec un parcours scénographique très axé sur le digital, qui livre des informations précieuses sur le lait, les producteurs, le monde de la vache en général et notre fromage Caprice des Dieux évidemment… Tout est fait pour interpeler et séduire les petits comme les grands dans un espace labellisé Tourisme&Handicap.
Notre activité « réceptive » a été très malmenée par la crise du Covid 19 puisque la direction du Groupe SAVENCIA a décidé de fermer le musée et les espaces de réunions de mars 2020 à juin 2021. Nos espaces dédiés aux conférences et séminaires pouvant accueillir jusqu’à 300 personnes sont donc restés bien silencieux. Cela a impacté la dynamique qui avait été créée, car en 2019, toutes activités confondues, nous avons accueilli près de 11 000 personnes sur le site, dont 5 000 uniquement au musée. Une bonne performance au regard de notre position géographique « très rurale ». Notre boutique qui a ses habitués, mériterait, elle aussi, d’être plus connue (environ 180 références de produits alimentaires). En plus de produits locaux, nous proposons à la vente toute la gamme Caprice des Dieux à prix d’usine et également beaucoup de marques de fromages emballés (60 % du linéaire fromage en grande distribution), de fromages à la coupe et de chocolats du groupe Savencia auquel nous appartenons. C’est le deuxième transformateur de lait français et le quatrième mondial.
Adhérer au Club Croissance Tourisme était vraiment logique pour nous. Au moment de la fusion des régions, la stratégie de développement touristique était confuse et ce n’est plus le cas aujourd’hui. On sent une vraie dynamique régionale à laquelle nous souhaitons participer et dont nous voulons profiter. Nous sommes ici dans une grande ruralité et cela constitue un frein pour émerger, être connus et reconnus et plus visités. Il y a trois ans, plus de 80 groupes se sont arrêtés sur le site et nous voulons faire mieux. Le fait d’être à la campagne est aussi un atout pour celles et ceux qui souhaitent se mettre au vert. Cela offre d’après moi de très belles perspectives. Dans ce sens, le site réfléchit aussi dans son ensemble à la mise à disposition de vélos électriques, pour s’intégrer dans les parcours touristiques sur le secteur, en lien avec le Conseil Départemental qui développe une politique active dans ce domaine.
Avec une digitalisation accrue (priorité à la réservation en ligne de l’entrée au musée), la notoriété de notre site ne peut que croître. Cela va nous donner un nouvel élan, comme le fait de nous « associer » avec d’autres acteurs du tourisme régional. Même s’il y a très peu d’hôtels sur notre territoire, le maillage des chambres d’hôtes et des gîtes est lui très important. Aussi il est possible de développer des offres communes. Nous avons encore beaucoup de pistes à explorer.